Une méthode pragmatique
La méthode que j'utilise n'est pas basée sur des grandes théories complexes, et n'est pas non plus le fruit de longs travaux en école d'ingénieur...
Plus simplement, elle est née des observations effectuées sur de nombreux projets : Pour maîtriser un projet, quel qu'il soit, il faut faire preuve d'adaptabilité et être parfaitement transparent avec l'ensemble des Parties Prenantes.
Après des années passées sur le terrain, le constat est évident : Les causes d'échec d'un projet sont très souvent les mêmes.
Le manque de communication entre les différents intervenants donne quasiment la certitude de non-réussite du projet. Quels que soient le niveau de génie de l'idée initiale, la virtuosité des équipes techniques et le grand professionnalisme des Métiers, un projet où la communication est insuffisante est voué à l'échec.
Avec cette méthode, chaque personne concernée accède aux informations sur l'avancée du projet. Les éventuels conflits et rejets sont traités de façon frontale, par des négociations ouvertes.
Le suivi du projet est également une tâche trop négligée. Là aussi, un défaut dans le suivi peut être cause d'échec. Sans qu'il soit question de tableaux savants que seul leur auteur comprend, il est primordial de toujours connaître la situation du moment.
Avec cette méthode, la progression vers les objectifs est surveillée et les coûts et délais sont préservés.
Un projet n'est pas une aventure ! Les objectifs à atteindre doivent être définis dans le détail dès le départ, et doivent surtout être validés par toutes les Parties Prenantes du projet. Leur définition répond à des critères bien précis.
Avec cette méthode, les objectifs sont établis en préambule, suivant des critères précis et ajustés ou confirmés à chaque évolution du cahier des charges.
Un projet ne s'aborde pas la fleur au fusil. Il n'est pas envisageable de démarrer sans avoir une idée des délais, et donc des coûts du projet. La planification des grandes tâches est impérative dès le lancement du projet.
Avec cette méthode, les dates des jalons et les dates butoir sont mises en évidence rapidement, de manière à mieux anticiper l'affectation des ressources.
"On dit que l'homme surpris est à moitié battu.*" Sachant le nombre d'aléas se produisant au cours de la plupart des projets. il est important de s'y préparer au mieux et d'envisager une parade pour chacun d'entre eux.
Avec cette méthode, des réponses aux risques potentiels sont apportées, permettant un gain de temps bénéfique en cas de concrétisation.
*CHARRON, dans Lacurne
En termes de projet, ce ne sont pas tant les outils informatiques qui comptent, mais la manière de s'en servir. On déplore souvent des outils complexes, réclamant l'intervention de spécialistes ou de longues et coûteuses formations.
Avec cette méthode, l'accent est mis sur l'usage plus que sur l'outil. Il n'est jamais perdu de vue que l'informatique est un outil parmi tout ce qui doit participer à la réussite du projet.